Mythes et réalités sur les consommations alcoolisées
L’arrivée du beau temps vous donne particulièrement envie d’un breuvage alcoolisé? Naturellement, je crois que le printemps nous amène à sortir davantage. En ce début de saison festive, j’avais envie de faire le point sur certaines mythes et réalités entourant les boissons alcoolisées. Il est maintenant temps de démystifier la consommation d’alcool!
FAUX. Si l’on s’attarde à la quantité de sucre résiduel contenue dans les vins les plus sucrés en succursale, on constate rapidement que ces derniers contiennent environ 16 g de sucre résiduel par litre. Considérant qu’une bouteille standard contient 750 ml, cela signifie que si vous consommez une demi bouteille, vous aurez en fait avalé 6 g de sucre ((0.75% * 16g)/2). À titre indicatif une pomme en contient 19 g de sucre, un verre de jus d’orange 22 g et un poivron rouge 5 g. Consommer 6 g de sucre dans une demi-bouteille de vin est donc tout à fait acceptable. Cela n’aura pas d’impact ni sur votre santé, ni sur votre poids!
Attention : méfiez-vous de certains rosés qui sont effectivement très sucrés!
FAUX. À quantité égale, le vin est plus calorique que la bière. Cependant, pour une consommation standard (5 oz de vin et 12 oz de bière) on retrouvera respectivement de 100 à 120 calories et de 70 à 200 calories. Il existe beaucoup de variabilité dans les valeurs nutritives de la bière. Pour diminuer l’apport calorique, préférez une bière légère. On pense entre autres à la Canadien 67, Michelob Ultra ou Sleeman Clear 2.0. Quant au vin, souvenez-vous que les valeurs présentées représentent une portion de 5 oz! Vous vous servez réellement cette quantité?
VRAI. Un gramme d’alcool contient 7 calories. Plus la tenir en alcool de votre breuvage est élevée, plus votre breuvage sera calorique. Vous avez déjà remarqué que les bières légères étaient toujours plus faible en alcool?
VRAI ET FAUX. En effet, prendre un verre par jour est la quantité pour laquelle les bienfaits et risques potentiels s’annulent. Alors qu’on y constate quelques avantages à cette consommation, notamment au niveau du risque de développer une maladie cardiovasculaire, quelques risques comme celui de contracter un cancer colorectal s’élèvent. Conclusion : les bienfaits potentiels ne sont pas suffisants pour recommander à quelqu’un qui ne consommerait pas d’alcool de commencer à le faire pour des raisons de santé.
VRAI. En plus de vous permettre de ralentir la cadence, vous serez plus hydraté. Bye-bye lendemain de veille!
VRAI. La majorité d’entre vous êtes conscient ce fait, j’en suis certaine. Cependant, j’aime bien faire constater aux clients qu’en plus des calories contenues dans la boisson alcoolisée, l’apport calorique moyen consommé lors d’un repas arrosé est souvent supérieur. Vous succombez plus facilement aux fromages après l’apéro? Difficile de résister au dessert après quelques coupes de vin? En effet, en plus du sentiment de «laisser-aller» que peut nous procurer l’alcool, cette dernière influe sur nos hormones de faim et de satiété! OUPS..
FAUX. L’industrie du sans-alcool est en plein effervescence! On peut maintenant déguster des IPA, des blanches et des bières de microbrasseries sans alcool. Des produits à découvrir! Quant à la teneur calorique de ces dernières, il existe beaucoup de variabilité. Alors que certaines sont aussi caloriques que les produits alcoolisés, d’autres contiennent aussi peu que 35 calories par cannette. Une valeur à surveiller.
Sur ce, je vous souhaite une super saison estivale! Vous avez exagéré lors du dernier 5 à 7? La solution? BOUGER davantage ;)
Vanessa Daigle, Dt.P
Nutritionniste ¡ Diététiste