S’entrainer c’est bien, à deux c’est mieux !

Votre histoire

Publié le 3 décembre 2018

Luc et Jacques sont dans la même tranche d’âge septuagénaire, d’une forme semblable, c’est-à-dire moyenne, et d’une constance de fréquentation du gym également moyenne.  Un peu d’embonpoint pour l’un, un peu plus pour l’autre, les deux amis de longue date ont tenté l’expérience de s’entraîner en duo avec Johanne, leur bourreau sympathique.


Son défi est double : programmer des activités qui tiennent compte des besoins, des forces et des faiblesses de chacun et se retrouver à deux contre un dans la mise en application.  Question de garder la motivation de ses deux lascars, elle varie les exercices à partir du moment où ils sont trop bien intégrés ! « J’ai suivi une formation dernièrement et j’ai trouvé un petit bijou d’exercice qui devrait vous plaire ! » dit-elle avec un petit sourire malicieux.

Un argument efficace est la mise en compétition des deux belligérants, tout en gardant à mémoire les performances individuelles antérieures. Ainsi, Luc qui est plus faible des bras fera moins de tractions que son costaud compagnon qui lui en revanche, sera plus rapidement en déficit quand la souplesse est en cause.  On compare les fréquences cardio à la fin de chaque séquence avec un rappel des lectures antérieures pour noter les améliorations. Johanne ne manque pas de souligner des progrès même minimes qui nous échapperaient autrement.

Mais la motivation principale demeure LE PLAISIR!

Le plaisir pour les deux compères de se retrouver chaque semaine (il ne serait pas question d’en sauter une) en plus d’imaginer des tours pour surprendre leur monitrice : déguisements, cravate, cris de lutteur sumo, musique de danse pour accompagner un exercice interactif « pas de deux », poids camouflé pour fausser la pesée hebdomadaire… tous les moyens sont bons pour rigoler.  Ceci implique une souplesse de caractère et un bon sens de l’humour de la part de la « victime » qui sait bien donner le change.  Ces petits extras ont même tendance à être contagieux et attirent l’attention des autres membres qui n’hésitent pas à entrer dans le « spectacle ».

Au niveau du rythme, le fait d’alterner dans la pratique laisse un répit pour l’un quand l’autre est en action en plus de permettre de raffiner la compréhension de certains mouvements par observation.  D’autres exercices sont interactifs (jeux de ballons, poussées, parcours à relais...) et pallient la monotonie de l’entraînement solitaire.

À travers cette expérience qui s’est déroulée sur deux sessions, nous avons amélioré notre condition physique… et mentale en plus de permettre à notre monitrice d’exprimer sa créativité à nos dépens, mais pour notre plus grand bien ! 

 

Jacques et Luc, le duo infernal!

 

P.S. Les observations de Johanne en rapport avec ses fréquences cardiaques ont incité Jacques à pousser plus loin ses démarches médicales… il reviendra en septembre avec un pacemaker tout neuf !