Est-ce que « More is better » en entrainement ?

Mon entrainement

Publié le 1 janvier 2021
Par Jean-Denis Thomson

Est-ce que « More is better » en entrainement ?

 

En janvier, lorsque la motivation à l’entrainement survient, plusieurs Québécois(es) désirent des résultats rapidement, voire maintenant !!! Pour ce faire, ils appliquent l’expression anglophone « more is better ». La question à se poser est : « est-ce vraiment la façon de faire ? ».  

 

Il est judicieux de débuter lentement et de progresser régulièrement afin de s’adapter continuellement. C’est-à-dire augmenter l’intensité, la durée ou la fréquence d’entrainement chaque semaine. Il est même important de moduler le volume et l’intensité de semaine en semaine afin de bien gérer la fatigue accumulée.

 

L’entrainement en salle de conditionnement physique doit être pensé en fonction de la condition physique initiale, des restrictions à l’activité physique et du délai requis afin d’atteindre le ou les objectif(s). Ces différents facteurs dicteront l’intensité et le volume d’entrainement (durée et fréquence) pour chacun. Trop d’entrainement long et intense dirigera la personne vers une diminution des performances, l’épuisement, une démotivation et finalement l’abandon. Voici un exemple, plutôt extrême, afin de bien visualiser : 

 

Une personne inactive qui décide de s’entrainer en vue de compléter un marathon, va-t-elle, dès la première semaine, courir entre 5 et 32 km par jour tous les jours comme le ferait un marathonien confirmé ou plutôt débuter par 3-4 heures d’entrainement à basse intensité par semaine ? Le choix semble logique !!!

 

Le secret du succès réside principalement dans un programme adapté, « le FUN » et qui vous met au défi. Ces qualités du programme d’entrainement vous amèneront vers l’assiduité et la progression. Rien ne sert de courir, il suffit de partir à point !!!

 

Jean-Denis Thomson 

 

 

Jean-Denis Thomson
Kinésiologue, directeur du département d’entrainement