Alors que pour certains, il est plus facile de bouger durant les temps frisquets, d’autres ont l’impression d’être cloués à la maison par peur de prendre froid ou d’attraper un petit rhume. Soyez sans crainte, il existe des moyens qui facilitent la pratique d’activités extérieures afin que vous puissiez profiter des belles couleurs de l’automne.
Mieux comprendre le corps humain
Avant de commencer, il est important de pousser nos connaissances sur les effets physiologiques de l’entrainement par temps froid. Cette exposition augmente la vasoconstriction, en d’autres mots, elle accroit la contraction des vaisseaux sanguins cutanés. Ce phénomène engendre donc une élévation du volume sanguin au niveau cardiaque et cérébral, ce qui crée une augmentation de la pression artérielle, de la viscosité du sang et aussi de la fréquence cardiaque. Votre cœur et vos poumons travaillent donc plus fort, car ils ont besoin davantage d’oxygène pour fonctionner lorsque les températures sont froides. Ces effets ne doivent cependant pas vous arrêter. Tout comme par temps chaud, il existe des moyens pour bouger à l’extérieur sans problème. [1]
Une tenue adéquate
Il est important de bien se vêtir sous la barre des 0˚ C. La première couche doit être un sous‑vêtement en polyester ou en polypropylène. La deuxième couche est de type polyester ou polar afin d’agir comme isolant et de favoriser le transfert de chaleur. La troisième couche est en tissu imperméable ou coupe-vent afin d’optimiser l’évacuation de l’humidité. De plus, il ne faut pas oublier de porter de bonnes mitaines, des bas chauds ainsi qu’un cache-cou. En revenant de votre activité, prenez une douche chaude pour diminuer le stress causé par le refroidissement. Vous garderez ainsi un système immunitaire résistant et serez moins vulnérables aux maladies infectieuses.[2]
Un échauffement préalable
Mon petit truc préféré consiste à faire un échauffement à l’intérieur avant de débuter mon entrainement extérieur afin d’activer mon système cardiovasculaire et d’augmenter ma chaleur corporelle. L’échauffement peut être aussi simple qu’un petit circuit composé de squats, de jumping jacks et d’étirements dynamiques.
Une hydratation optimale
Doit-on s’hydrater autant que l’été? La réponse est oui, et même qu’il faut redoubler de vigilance, car la sensation de soif est moins présente. Et si vous la ressentez, c’est que vous êtes déjà déshydratés. Buvez beaucoup d’eau avant et un peu pendant votre activité. Après l’entrainement, pourquoi ne pas vous réchauffer avec un bon breuvage chaud?
La persévérance est la clé
Soyez rassuré : il est normal d’être incapable de rester longtemps à l’extérieur lors de nos premières sorties. Plus vous allez mettre le bout du nez dehors, plus votre corps s’acclimatera au froid et plus vos séances seront agréables. C’est comme un travailleur de la construction qui passe ses journées à l’extérieur : il ressent moins le froid qu’une personne qui travaille dans un bureau.
En conclusion, il est important de rester actif et de maintenir nos bonnes habitudes malgré le froid afin de ne pas perdre nos acquis. Évitez d’en faire une excuse; utilisez plutôt cette période comme une excellente occasion d’essayer de nouvelles activités (randonnée, jogging, entrainement dans un parc, marche, etc.) et de profiter des beaux paysages d’automne.
À vos manteaux!
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[1] Le suivi du sportif. L’entrainement par temps froid. Adresse URL : http://lesuividusportif.com/savoir-et-comprendre/lentrainement-par-temps-froid/ (consulté le 27 septembre 2018)
[2] CHOUINARD, R. et N. LACOMBE. Le guide d’entrainement et de nutrition. Courir au froid et au froid. Kmag, 2013, p. 187-188.
Je suis une jeune femme entreprenante qui a la chance de suivre des équipes sportives et de travailler en entrainement physique depuis 2011. Sportive depuis mon très jeune âge, je recherche les nouveaux défis, je chéris les voyages et les activités de plein air. Étant également compétitive, j’adore montrer à mes clients qu’ils sont plus forts qu’ils ne le croient. Fraichement sortie des bancs d’école avec un baccalauréat en kinésiologie et un diplôme de deuxième cycle universitaire en thérapie du sport, je suis à l’affut de toutes les nouvelles recherches et technologies en lien avec l’entrainement physique et les blessures musculosquelettiques. En tant que professionnelle de la santé, j’espère promouvoir les saines habitudes de vie, et ainsi transmettre ma passion pour l’activité physique et la thérapie du sport.
