La culpabilité est une expérience émotionnelle désagréable que trop de gens vivent quand ils font des écarts à leurs bonnes habitudes. Cette émotion cause trop souvent un stress inutile, en nous faisant nous sentir comme si nous avions mal agi. Or, quand vient le temps de se prendre en main, il est normal de faire de petits et parfois même de gros écarts. N’oubliez pas que le chemin vers l’atteinte de vos objectifs est rarement linéaire. Oui, plusieurs embuches peuvent vous faire dérailler et… c’est parfait ainsi! Vous serez plus fier d’avoir réussi à tout surmonter et vous en sortirez encore plus fort et grandi!
Brigitte Tétreault, membre chez Énergie Cardio de Saint-Hyacinthe, a bien compris que la culpabilité ne menait à rien de bon. « Mon histoire est bien simple, mais je suis extrêmement fière du chemin parcouru, même si je ne suis pas rendue à la fin de mon parcours », m’écrit-elle.
En juillet 2013, Brigitte a décidé de prendre sa santé en main. Elle s’était déjà entrainée dans plusieurs gyms, y allait pendant quatre ou cinq mois et abandonnait par la suite. Mais cette fois-ci, c’était la bonne. Pourquoi? Parce qu’elle a mis toutes les chances de son côté en travaillant avec une entraineure privée, Joannie, qu’elle voit une fois par semaine. Joannie fait également un suivi alimentaire avec Brigitte afin de l’aider à éliminer tranquillement ses « vices » alimentaires, comme les nomme Brigitte, en les remplaçants par de bonnes choses. Enfin, Brigitte participe également à plusieurs cours en groupe et fait de la marche à l’extérieur.
« Au-delà de la perte de poids, il faut aussi changer notre façon de penser ». Elle ne voit plus l’entrainement comme une obligation, mais bien comme un mode de vie. Et si elle ne vient pas s’entrainer une journée ou si elle mange quelque chose qui la fait déroger de son suivi alimentaire, elle n’en fait pas tout un plat. Elle a arrêté de se culpabiliser! En riant, elle mentionne qu’elle était une grande buveuse de boissons gazeuses. Elle pouvait en boire plusieurs par jour. Par le passé, elle avait décidé de couper d’un coup toutes ces boissons. Alors, dès qu’elle en reprenait, un sentiment de culpabilité l’envahissait. Aujourd’hui, elle a décidé qu’elle ne se privait plus et, étonnamment, sa consommation a diminué. Elle n’en consomme plus tous les jours, juste parfois pour se faire plaisir. « Il faut arrêter de se culpabiliser et rester positif pour ne pas se mettre de stress supplémentaire! »
« Ma perte de poids se fait tranquillement, car je me permets quelques écarts sur le plan alimentaire, mais je persévère vers le chemin du mieux-être. Depuis bientôt cinq ans, j’ai perdu 60 livres et, à 51 ans, je suis plus en forme que quand j’étais plus jeune. »
L’histoire de Brigitte m’a fait comprendre à quel point le sentiment de culpabilité et le stress qui en découle peuvent nuire à l’atteinte de notre objectif. Prendre sa santé en main, et ce, sans se culpabiliser, c’est possible. On est tous humains, après tout!
